La numérisation dans les ateliers de réparation automobile : Défi accepté ?

On voit aujourd'hui déjà que la numérisation, ce qui fut un temps vécu comme une bête noire, a désormais fait son entrée dans le quotidien des ateliers dans le domaine de l'approvisionnement en pièces de rechange. Une grande enquête QiM menée sur la numérisation dans les ateliers de réparation automobile montre par exemple que 98 % des ateliers commandent leurs pièces de rechange en ligne. Et plus des deux tiers (67 %) commandent "principalement en ligne".

L'approvisionnement en pièces de rechange est donc l'un des processus numériques les plus répandus dans les ateliers de réparation automobile. Et, soit dit en passant, cela ne doit pas nécessairement affecter la qualité : 93 % des ateliers continuent à miser sur des pièces de rechange de marque. Les ateliers de réparation automobile sont également bien placés dans le domaine du diagnostic : 85 % se disent bien ou très bien positionnés pour ce qui est des systèmes de diagnostic.

Depuis longtemps déjà, les propriétaires d'atelier ont identifié les atouts offerts par des processus numérisés. Qu'il s'agisse d’e-marketing, de contact avec la clientèle et de prise de rendez-vous en ligne ou de diagnostic : la numérisation peut simplifier les processus, augmenter la fidélisation des clients et booster les nouvelles activités. Si seulement il n'y avait pas encore quelques défis.

59 % des ateliers interrogés par QiM ont indiqué qu’une lourde charge en matière de temps constituait un défi. 58 % ont cité les investissements nécessaires à faire et plus de 40 % le manque de connaissances spécialisées comme étant des obstacles. Il n'est donc pas étonnant que la transformation numérique représente essentiellement une affaire d’état : Dans l’univers des ateliers, ce sont principalement les propriétaires d’atelier qui font avancer le sujet dans 78 % des cas.

Cela s'explique probablement aussi par les investissements à réaliser et liés à la transition vers le numérique. Comme on pouvait s'y attendre dans ce domaine, les ateliers agréés accélèrent davantage que les ateliers indépendants. Mais ces derniers ont d’ores et déjà prévu des investissements dans ce domaine : 78 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles allaient investir au cours des deux prochaines années. Pour les ateliers agréés, ce chiffre est de 92 %.

L'accent y est mis sur l'équipement d’atelier (66 %). Des investissements sont également réalisés dans la formation continue des collaborateurs (48 %), la communication avec les clients (41 %) et la comptabilité (24 %).

La plupart des ateliers ont donc relevé le défi de la numérisation. Ce qui du reste n’est pas non plus surprenant. Enfin, la question qui se pose sur l'avenir de l’atelier est une question que les propriétaires d'atelier se sont toujours posée dès la fondation de leur atelier.

Plus de 800 garages ont participé à l'enquête 2021 menée sur la numérisation des ateliers, qu'il s'agisse d’ateliers agréés, d'ateliers indépendants, d'ateliers de réparation VP ou d’ateliers de réparation VU. "La qualité est une valeur ajoutée" s’est penchée en profondeur sur les résultats et a analysé les réponses. Dans ce white paper ou livre blanc, vous découvrirez l'enquête complète et des informations supplémentaires.